lundi 7 avril 2008

Le post vide poches, vous connaissez?

Le post vide-poches, un concept que seule ces générations nées avec un modem dans le placenta dont nous faisons partie (ou presque), peuvent connaître. Les passéistes les plus endurcis y verraient là une pâle copie d'une page de journal intime, lesquels fameux carnets ne restant jamais bien secrets, car publiés pour être vendus lorsqu'ils sont l'oeuvre d'une plume fine, ou lus à la dérobée par une mère curieuse avant d'être solennellement brûlés par l'ado rebelle, lorsque celui ou celle-ci, était plus promis au graffitis sur la porte de chiottes qu'au prix Goncourt.
Mais il n'en est rien, le post vide-poches est dévolu à être rendu public, c'est son essence même que d'exorciser les plus ardentes passions comme les broutilles du quotidien. Du texte, sans photos, qui ne retrace pas le côté lyrique de ma vie canadienne, juste du blabla d'une pipelette qui pense sans queue ni tête (et en vers...et contre tout)

Pour commencer, un petit cours de vocabulaire. Peut-être est-il arrivé chez vous, comme un phénomène de mode, ce mot qu'ici, anglo ou francophone ne saurait exclure de son vocabulaire: la procrastination. Oui, à vos souhaits, la procrastination. Ça n'a pas été subitement inventé, le terme existait déjà, mais personne ne l'emploi en France, probablement trop désuet.
Procrastination signifie "action de remettre à plus tard quelque chose que l'on devrait faire".
Ici, le mot est chargée d'un pouvoir immense. C'est un code, une étiquette, un signe d'appartenance à un groupe.

"Tu bosses?
- Non, je procrastine sur Facebook!
- Ah ok."

"T'as fait quoi ce week-end?
- J'avais trop de boulot, mais j'ai procrastiné à fond!"

Et là, on se sent compris, on appartient à cette entité qui partage ce sentiment de culpabilité mêlée de fainéantise, et qui a trouvé un terme élégant pour l'assumer.
D'ailleurs, à cet instant précis, je devrais être en train de rédiger ce papier de 20 pages de génomique, et exemple type, je procrastine, mais qu'est-ce que c'est bon.


Bulletin météo: ça y est la neige, c'est enfin fini, et heureusement car la semaine dernière il y en a encore eu pendant un jour. Plus de neige au sol, les terrasses des cafés qui commencent à se remplir et le soleil! Aujourd'hui il faisait 4°C, je me suis baladée avec ma petite veste rouge, c'est incroyable ce que le corps est déboussolé. J'ai l'impression de m'être transformée en viking après ce qui aura été, je dois l'avouer, le pire et surtout le premier et dernier hiver de ce genre!


Mes examens démarrent cette semaine (si si! Ah! Voyez que vous comprenez bien la procrastination!). J'ai évidemment déjà hâte que ce soit finit. Je pense que je peux enfin l'annoncer officiellement, au mois de mai, je pars une grosse semaine en Californie!!! Los Angeles et San Francisco au programme, les surfers, les blondes, la plage, Hollywood, le Golden Gate, It's gonna rock rock rock!!!


Mon élan d'écriture s'épuise (et mes yeux commencent à rétrécir!), mes poches ne sont pas vides, le peuvent-elles vraiment parfois?

Prenez soin de vous qui passez par là...A très vite.

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