mardi 30 octobre 2007

en passant, en y pensant

Après-midi bibliothèque, préparation d'un oral en toxicologie chimique...
Petite pause pour me défouler sur un sujet probablement moins fun que d'habitude.

Dans un placard, sous l'évier de notre cuisine, il y a peut-être 200 ou 300 sacs en plastique, les uns fourrés dans les autres. On les a trouvé là, au chaud, à notre arrivée, chacun n'ayant servi qu'une fois à contenir ce qu'un sac à dos ou une paire de bras aurait pu porter.
J'achète une baguette dans son sac de papier, on me tend un sac en plastique.
Je passe chez mon voisin, il n'est pas là, mais je vois sa TV qui fonctionne et sa lumière allumée au travers de la porte.
La nuit arrive, je marche sur mon avenue. Combien de magasins sont restés totalement éclairés?
Avalanche de gobelets en plastique, en polystyrène, on emballe tout, individuellement, puis en un peu plus gros, pour finir par une ultime couche qui aurait suffit dès le départ.

A côté de ça, des parcs, des jardins, du vert, partout en ville, des cyclistes, des usagers des transports en commun, des poubelles et des cendriers à chaque coin de rue, à chaque arrêt de bus ou de métro, des bacs verts devant beaucoup de maison,autant de signes d'une prise de conscience que l'on se doit de nourrir et cultiver.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

haaa la toxicologie chimique... l'ultime frontière de mon psychisme :D

Tu vas pouvoir me donner des conseils dans l'élaboration de drogues en tout genre ( ma salle de bain me permet des installations diverses et variés pour la production de drogues )

Destinées à la consommation mais aussi au pays de l'est, mon activité s'est développée lors d'une action de benchmarking sur un projet d'importation de jeunes vierges slovaque..

Tout un univers que nous pauvre occidentaux embourgeoisés ne connaissons pas. Ce qui m'a amené à errer dans les rue de Bratislava, capitale bien connu pour le trafic d'organe entre autre...

Cherchant désespérément un lieu où dormir, je fis appel à un de mes nombreux contacts Hongroi très influent dans la région... il me fallait chercher une cabine téléphonique qui fonctionne (ça parait bête mais Bratislava en Octobre c'est aussi con que de quitter Venise à Vélo) Dans ma conversation téléphonique avec Brassaï, je pouvais distinguer une chanson... si mes souvenir sont bons cela donnait :

"tears of joy
will scare ourselves
of all that you wanna be
just go paid and now you're going
how inside you please
if I get scared I'll just call you
and I miss your glow as I unsettle
oh and I'll always feel
i will always be

right. one, two, three, four
so sell your suit and tie
and come and live with me
leukemia, schizophrenia, polyethylene
there is no signicant risk to your health
she used to be beautiful once and swell
plastic bag, middle class, polyethylene
decaffeinate, unleaded,
keep all surfaces clean
if you don't believe this sell yourself
if you don't get into it no one will "


La prise de conscience eu autant un effet explosif que vomitif; m'obligeant à raccrocher pour étouffer mes pleures dans le sombre manteau que Diego, l'américain, m'avait offert pour mon départ...
Le désespoir de voir tout ce que nous avons accompli jusqu'ici pour quoi ? Au delà des saloperies que ma vie m'amenait à faire, est ce que la planète méritait autant de souffrances ? Diable pourquoi ce peuple occidental ne pouvait il pas enfin abolir la connerie et glorifier le respect de l'environnement ???

Cette enfant de putain de Brassaï avait réussi à me pourrir mon séjour par procuration musicale !