dimanche 23 décembre 2007

Voyage voyage...

Pour ceux qui n'ont toujours pas compris pourquoi j'ai transité par Milan pour faire Montréal-Toulouse, voilà l'histoire...

Jeudi 21 décembre, je me lève, 9h, un sourire éclatant, tout plein de papillons dans le ventre...après en avoir bavé tout un semestre, mes vacances, mes parents, mes amis, mon petit bonheur arrivent enfin.

Première surprise, mon vol pour Amsterdam est retardé de 2 heures... Soit, je prendrai une autre correspondance.
J'arrive à l'aéroport, enregistrement des bagages, puis reboooking, je rentrerai à Toulouse, mais en passant par Madrid, arrivée prévue pour 16h25.
Je rejoins ma porte, embarque, attend le décollage...Et l'avion ne part pas! Au bout d'une heure, nous quittons Montreal, enfin.
Arrivée à Amsterdam, une purée de pois empêche toute visibilité à 1m, si bien que je me demande comment le pilote a pu atterrir avec une telle douceur. L'aéroport, lui, est aussi grand que Narbonne, et l'ambiance environnante est plutôt du genre chaotique. Des gens qui crient, qui pleurent, se battent, courent dans tous les sens, un vent de panique!
Je check mon vol sur le panneau: introuvable! Une seule solution, demander information au bureau des transferts! Sauf que la queue pour la classe éco, est à peu près aussi interminable que celles de "It's a small world" d'Eurodisney ajoutée à celle de la Poste en France à 9h le matin! Je décide donc de le jouer au culot, pour changer, et je me lance dans la file des business class. Une demie-heure plus tard, une hôtesse Hollandaise de KLM, toute de bleu pétard vêtue qu'on aurait dit un Strumpf à tête de Pitbull m'aboit dessus pour me demander si je suis bien passagère VIP. Loin de me dégonfler, je lui répond d'un air navré et l'oeil suintant que l'on m'a dirigée vers cette file. Au premier coup, la carte naïveté-mauvaise-foi ne prend pas. J'exploite alors son probable ras-le-bol des gens agressifs et énervés et à coup de sourires surjoués et de grandes tartinades de pommades, elle finit par me donner son accord pour rester dans cette file. Le pire, c'est que j'adore jouer à ça.
3 heures de queue plus tard (les classes éco non grugeurs-manipulateurs n'ayant pas franchement avancés), j'arrive au comptoir. Une heure pour me rebooker sur un autre vol, ce coup-ci, ce sera passage par Milan.
Juste le temps de rejoindre ma porte, je commence vraiment à ne plus pouvoir souffrir le hollandais criard dans les micros! Puis j'embarque, déjà bien fatiguée.
Et l'avion roule, roule sur le tarmac et ne décolle pas!!! Une heure passe, je comprend que les choses se corsent si je veux avoir ma correspondance. Je me lève alors, et explique à l'hôtesse ma situation, en éclatant en pleurs comme une petite fille, ou peut-être juste une petite Lisa qui veut voler vite vers ceux qui l'attendent et qui n'a pas dormit depuis 40heures. D'un ton rassurant, elle me console, m'offre un verre d'eau, m'explique qu'il vaut mieux quitter Amsterdam dans tous les cas. D'ailleurs cette hôtesse m'aura un peu réconcilié avec les hôtesses de l'air (que je ne porte pas dans mon coeur de façon très arbitraire...) et avec les hollandais (qui vont voir le cours de la mimolette s'effondrer dans les prochains jours je crois).
Je me rassois et m'endors comme une mouche pendant une heure. A l'arrivée, je comprends que je vais devoir passer la nuit à Milan, mais cette perspective est à cette heure agréable, car il faut vraiment que je dorme.
Hôtel ****, pti dej top, le lendemain, malmoiselle est reparti plus décidée que jamais! Taxi, aéroport, avion, le vol Milan-Toulouse fut splendide avec le survol des Alpes sous un soleil éclatant.
Puis enfin à Toulouse, je retrouve mes parents, soulagée.
Je n'ai toujours pas récupéré mes bagages, mais ça ne saurait tarder.
Éternelle optimiste, cette aventure aura eu plusieurs avantages: j'ai croisé et rencontré des gens sympa, de tous horizons, en galère comme moi, ou voisins de siège, je peux maintenant affirmer que j'adore le décollage et déteste l'atterrissage, que la nourriture KLM est vraiment pas mal et que la business class c'est carrément mieux. Et puis la petite leçon perso, c'est que les mamsel Lisa, ça pleure un bon coup, mais c'est très obstiné...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

2 questions :

- qui a payé l'hôtel, j'espère que c'est pas toi...?
- tu as fait un vol en business ou juste la file d'attente à Amsterdam ?

Amazing history !!

Anonyme a dit…

Toulousain qui tombe totalement par hasard sur ton blog, je suis conquis par ta plume et tes mesaventures ! ça m'a permis de passer un bon moment tout en me rendant bien compte que la galère dans les aeroports est commune au plus grand nombre...
Bonne continuation et attention aux Psycho !!!!
H.